La qualité de la production : priorité donnée aux saveurs variées et intenses, avec plus de nutriments. L’industrie semencière favorise la mécanisation et l’uniformité (calibre, couleur, forme...).
La biodiversité dans les champs et les assiettes : des milliers de variétés composées d’individus uniques permettent aux plantes cultivées de s’adapter aux évolutions des terroirs et du climat.
L’autonomie et la sécurité alimentaire : La possibilité de reproduire les plantes à la ferme garantit plus de libertés de choix pour producteurs et consommateurs. Les variétés paysannes sont des communs, accessibles à tous. Les firmes semencières grâce à des outils juridiques (COV, brevet...) ou biologiques, s’approprient les variétés qu’elles mettent au point et interdisent leur reproduction.
Les clones hybrides F1 & chimères OGM :
- Adaptées à l’agriculutre industrielle et chimique, à la grande distribution (belles récoltes uniformes car un seul individu multiplié à l’infini est cultivé).
- Faible qualité nutritive et gustative.
- Appauvrissement génétique : ne peut pas convenir à l’agro-écologie. C’est le terroir qui est adapté à la semence avec les engrais chimiques et pesticides.
- Dépendance des paysans et jardiniers à 5 multinationales qui peuvent les produire et les commercialiser.
Les variétés paysannes :
- Produites dans le champ du paysan, c’est une population d’individus tous différents qui est sélectionnée.
- Grande diversité génétique : c’est la semence qui est adaptée aux terroirs et aux évolutions du climat.
- Grande qualité nutritive et gustative.
- Adaptées à la polyculture de proximité.
- Autonomie du paysan et du jardinier : ils peuvent choisir leur mode de culture.
- Liberté de choix pour le consommateurs.