Jardin'enVie - Artisan Semencier

Comment investir ?

Mode d'emploi pour devenir associé.e :

Si vous souhaitez plus d'information, merci de nous contacter pour prendre rendez-vous.

  • Toute souscription de parts(s) donne lieu à la signature d'un bulletin de souscription par l'associé. La valeur nominale de la part sociale est de 50 € (détail article 8 des statuts de la SCOP) et celle de Humuscité de 100 €.
  • Une attestation de souscription vous sera remise comme justificatif pour le fisc.
  • Depuis le 10 août 2020, la réduction d’impôts est portée de 18 % à 25 % de l’investissement.
  • Vous déclarez la somme investie sur la déclaration complémentaire de revenu n°2042C case 7F.
  • Le montant maximum éligible à la réduction d'impôt est de 50 000 € pour une personne seule et 100 000 € pour un couple par an.
  • Si votre investissement dépasse le plafond, vous ne perdez pas le bénéfice de votre réduction d’impôt. Il est possible de reporter la fraction de l’investissement qui excède cette limite sur l’impôt sur le revenu dû au titre des 4 années suivantes dans la limite des mêmes plafonds annuels.
  • La réduction d'impôt est accordée à condition que vous conserviez l’ensemble des titres que vous avez reçus en échange de votre souscription jusqu’au 31 décembre de la cinquième année suivant celle de votre souscription. Attention : il s'agit d'une durée fiscale. Au titre des prévisions financières post grêle et covid19, il est fort probable qu'il n'y ait pas de sortie possible avant 7 ans.
  • Validée par la co-gérance, votre entrée pleine et entière sera mise au vote de la prochaine Assemblée Générale.

Jardin'enVie, Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SCIC)


Ils nous ont rejoints

Des centaines des personnes physiques et morales ont fait le pas pour rejoindre l'aventure de la SCIC Jardin'enVie.

C'est gens se sont vous et moi, entrepreneurs, particuliers ou collectivité qui décide de s'engager pour faire changer leur alimentation. Rejoindre la SCIC Jardin'enVie et Humuscité c'est faire le choix de manger des légumes issus de semences paysannes produits sans aucun pesticide. Gardiennes des biodiversités sauvages et cultivées, le nombre fera la différence sur nos territoires pour nous donner les moyens de mettre en oeuvre ces savoir-faire.

En savoir plus sur nos mode de culture et la revitalisation des sols : TOUT SAVOIR


Jardin'enVie partie prenante du plan investissement d'avenir Valence Romans (PIA-TIGA)

Plus vite nous atteindrons ce seuil de 350K€, plus nous pourrons bénéficier des apports de la Caisse des dépôts, qui pourraient aller de 500 et 900 k€ de fonds propres.
Connectez-vous à notre site pour consulter : le plan d'affaires.

L’instruction de notre dossier a également repris avec plusieurs fonds à impact.

En tant que Citoyen.ne.s ou "investisseurs avisés" (épicier, boulanger, restaurateur,etc...), chaque euro que vous apporterez en devenant associé d'une des coopératives peut générer l'arrivée de 3 euros supplémentaires via des fonds d'investissement ou des subventions de recherche et développement.

Plus nous serons nombreux, plus nous serons écoutés, plus nous pourrons investir tout en conservant notre autonomie de décision, dont vous serez les garants.

Si ces investisseurs confirment leur intérêt, nous atteindrons entre 1,6 et 1,8 M€ d’apports supplémentaires en 2021, comme espéré.
La dynamique des clients qui s’impliquent à notre capital impressionne : des négociations débutent pour le second tour de table qui sera nécessaire au plus tard fin 2023 pour atteindre au moins 3,5 M€ de fonds propres.
Rien n’est donc encore fait. Mais votre enthousiasme et celui des instructeurs de la Caisse des Dépôts entrainent l'intérêt d'autres investisseurs !

À ce stade, ce qui pourrait faire échouer notre levée de fonds, ce sont les risques de court terme : aucun de ces processus de levée de fonds n’aboutira avant la fin de l’été. Or les effets cumulés de la grêle et du Covid-19 continuent de fragiliser notre trésorerie et notre ratio de fonds propres :

  • nous avons à nouveau perdu presque toutes les ventes réalisées sur foire au plus fort de la saison des plants. Même chose du côté des restaurants d'entreprises impactés par le télétravail. Nous ne pourrons compenser avec les épiceries qu’avec les récoltes des cultures de cette année car leurs besoins ne sont pas identiques mais complémentaires.
  • L’année de référence pour l’obtention d’aides Covid est l’année 2019, où la grêle a détruit plus de 50 % de nos productions prévendues. Aussi, d’un point de vu chiffre d’affaires, les 377 k€ de manque à gagner ou de pertes cumulées dues au Covid n’existent pas. N’étant de ce fait pas prioritaires, nous n’avons obtenu que 75 k€ de PGE Innovation et espérons une rallonge de 75 k€ en juin sur les 250 k€ qu’il aurait fallu atteindre au minimum pour bien démarrer 2021. Toutes les autres aides auxquelles nous aurions eu droit sans l’averse de grêle nous sont refusées.
  • C’est le cas aussi du côté de la MSA qui nous refuse toute exonération de cotisation sociale et mise en place d’un échéancier sous prétexte que nous sommes une scop. À leurs yeux nous sommes une entreprise agricole sans chef d’exploitation. Il s’agit d’une interprétation erronée tant vis à vis de notre réalité, que vis à vis de la législation. Nous devrions arriver à résoudre ce problème car nous disposons ce jour de différents avis qui confirment notre vision, y compris une prise de position de la FNSEA ! Elle ne peut plus faire l’impasse sur les nouvelles formes d’organisations expérimentées par les nouvelles exploitations pour tenter de sortir l’agriculture de l’impasse actuelle.

Nous espérons que vous pourrez relayer autour de vous la seconde partie de la campagne que nous commencerons à publier et animer dans les prochains jours.

Grâce à vous et à l’ensemble de nos clients, nous avons confiance dans notre capacité à rebondir dès 2022 pour impulser les transitions alimentaires nécessaires pour relocaliser l’économie, "Mieux se nourrir et vivre plus libres". Dans cette période d’intenses mutations où tout est possible. Y compris progresser vers d’avantage de résilience, d’équité et de démocratie !

Les actualités ci-contre résument l'action et les perspectives de Jardin'enVie et Humuscité. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les autres menus du site de Jardin'enVie ou prendre rendez-vous.

Variétés paysannes et innovation

Une des principales caractérisitques des variétés paysannes est de pouvoir être reproduites au champ, sans droit de propriété intellectuelle. En découle la possibilité de co-évoluer avec le vivant et d'organiser sur d'autres bases les relations économiques et métiers tout au long des filières. Aussi pour amplifier cet avantage déterminant, nous avons choisi un statut de coopérative : quels que soient les apports des sociétaires, aucun d'eux ne peut détenir le pouvoir à lui seul. Personne ne peut s'approprier le travail de l'autre.

Partager ses idées revient à s'enrichir de celles des autres. Tout le monde a intérêt à faire circuler les connaissances pour progresser plus vite.

Les deux coopératives sont construites sur la base de statuts de société commerciale pour créer des alliances en dehors du monde agricole, pour renouveler les liens villes-campagnes, pour favoriser les projets associant divers secteurs d'activité. Avec la Maison de la semence Sud Rhône-Alpes, la Cigales Les Jonquettes, l'association Terre Avenir Ville et d'autres partenaires tel l'Atelier Paysan, l'AMAP le Goût Nature... nous créons ainsi un terreau, un eco-système propice aux innovations.

Des innovations ténues, mais systémiques, plurielles et efficaces :

Pas de rupture technologique, d’idées géniales ou inventeur isolé. Les innovations issues de nos initiatives résultent de la combinaison de multiples évolutions, d’une approche du vivant globale et systémique, rigoureuse, pragmatique. Elle puise ses racines dans les savoir-faire populaires des anciens, renouvelés à la lumière des connaissances d’aujourd’hui :

  • Imbriquer les cultures, les compétences et les savoir-faire, de la production de semences à celle de produits transformés à base de variétés paysannes.

  • Favoriser toutes les biodiversités, y compris celle dite intra-variétale, pour amplifier la capacité des plantes à se défendre par elles-mêmes ; à s’adapter aux évolutions de plus en plus rapides des milieux de culture.

  • L’usage de pesticide, même ceux autorisés en bio, n’a plus d’intérêt : au-delà des pollutions, sans eux les symbioses avec les autres organismes vivants se développent à nouveau. Pour chaque kilo de récoltes de l’humus est produit, la quantité de nutriments est multiplié au moins par 5, le volume d’eau nécessaire est divisé par 3. Plus nous cultivons, plus le sol devient fertile.

  • Faire avec le vivant, mieux le respecter procure davantage de résilience face aux bouleversements de plus en plus rapides des milieux de culture. Consacrer jusqu’à 30 % des surfaces à des haies vives, des arbres, aux faunes et flores sauvages permet de doubler les rendements, contrôler les maladies et parasites, réguler température et hygrométrie, etc...

  • Concevoir et construire des outils adaptés aux caractéristiques des plantes et des terroirs, en lien avec l’Atelier Paysan et d’autres fermes, réduit la pénibilité du travail, augmente la productivité.

  • Parce que tout ne se joue pas qu’au champ, renouveler et revaloriser les métiers alimentaires, du cultivateur au commerçant, pour préserver, voir bonifier les qualité des variétés paysannes jusque dans l’assiette.

  • Vente directe et diversité des débouchés sont essentiels pour améliorer sans cesse la qualité des semences produites. Les retours de nos clients (familles, cultivateurs, restaurateurs, épiciers...), permettent d’améliorer la co-évolution des humains, plantes et lieux de culture au regard de leurs besoins, usages et contraintes.

  • Organiser le travail en cercles de responsabilité pour bénéficier de la créativité de chaque membre de l’équipe. Travailler à plusieurs pour concilier vie sociale et professionnelle.

  • Renoncer à la propriété intellectuelle, utiliser des statuts de type SCIC et faire appel à l’épargne populaire permet de gérer foncier et semences en s’inspirant des communs pour libérer échanges de savoir-faire et créativité. La proximité des lieux de décision aide à créer des relations de confiance. Faute de pouvoir rendre captifs les clients, les fidéliser exige de progresser d’année en année.

  • Articuler des structures différentes pour impliquer toutes les parties prenantes selon ses particularités et faire évoluer les projets au sein d'éco-système d'entreprises : La Maison de la semence Sud Rhône Alpes (loi 1901, pour stopper l’érosion des biodiversités cultivées et restaurer les semences délaissées), HumusCité (SCIC pour faciliter l’accès aux terres et fonds de commerce au coeur des villes).

  • Mise en place d’un projet de recherche pour faire évoluer les locaux des fermes et des commerces vers des techniques de construction plus favorables à l’utilisation de produits de qualité sans dégrader leurs caractéristiques, mais aussi vers une organisation des espaces pour faciliter les coopération, le stockage, les flux de personnes et de produits, au sein des locaux, entre les locaux, entre la ville et le péri-urbain.

  • Transformer les ressentiments, peurs et menaces en motivation ; faire du doute le moteur de l’action : ce sont les rêves, et non les peurs, qui doivent servir construire l'avenir.

L’une des clefs de notre modèle économique innovant, c’est la proximité avec la ville pour favoriser interactions, articulations, implications :

  • Dégustations, sensibilisation et formations sont indispensables pour que les variété oubliées retrouvent le chemin des assiettes et jardins

  • Si les terres autour des villes ne pourront jamais suffire à nourrir les citadins, s’en passer est impossible.

  • Multiplier les interactions avec les professionnels, les consommateurs, élus et citoyens permet une approche systémique enrichie par l’expertise du quotidien (confronter besoins et problèmatiques des différents acteurs fait surgir des solutions)

  • À la campagne comme au centre des villes, renouveler et revaloriser les métiers marginalisés accélère la réorganisation des filières alimentaires, devenue urgente pour affronter les décennies à venir.

Dans bien des cas nous faisons des choix inverses aux directions prises par l’industrie alimentaire actuelle. Nous ne cherchons pas à éradiquer les pathogènes, mais à obtenir de bons résultats même s’ils sont présents. La stratégie de concentrer, segmenter et compresser les coûts montre toutes ses limites… le coût biologique des bénéfices financiers réalisés deviennent exorbitant, insoutenable.

Observer le vivant et les besoins des humains nous inspire. Concevoir aide à faire, faire aide à concevoir*. D’où toute l’importance d’ateliers partagés pour permettre aux TPE/PME de métiers différents de faire à plusieurs. Nos initiatives mettent des outils au service des citoyens, élus, consommateurs, professionnels qui désirent entreprendre ensemble pour accélérer les transitions alimentaires.

Nos relations avec le monde de la recherche :

Nous participons ou avons participé à plusieurs programmes européen de recherche, en particulier dans le cadre du Réseau Semence Paysanne. Quelques chercheurs isolés s'intéressent à ce que nous faisons. Cela permet d'avancer, d'essayer de comprendre ce que nous observons, en particulier quel est l'impact des échanges de semences entre paysans/jardiniers. Mais les moyens sont essentiellement orientés vers la biologie moléculaire.

En octobre, plusieurs chercheurs nous ont rendu visite pour réfléchir à l’avenir des banques de gènes. Ils ont été intrigués par ce qu’ils ont vu. « Ça décoiffe » a dit l’un d’eux pour résumer la journée. Nous avons également beaucoup appris à leur contact. Une volonté partagée de travailler ensemble succède à un dialogue qui était trop souvent impossible. Un espoir pour mettre fin à l'érosion des biodiversités ? à l'appropriation du vivant ?

Tous les articles présentés ci-dessous, vous permettent d'en savoir plus sur Jardin'enVie et Humuscité. Vous engagez à nos côtés c'est faire le choix d'une société qui décide de s'appuyer sur les semences libres de droits et reproductibles pour construire notre avenir. Ainsi au quotidien avoir accès à une alimentation saine et savoureuse pour tous, des champs vivants, des eaux non polluées, un air plus respirable.

Réalisations de Jardin’enVie

Capacité actuelle de production

  • 5 hectares cultivés de semences et légumes
  • 500 m2 de Serres bioclimatiques et abris pour la pépinière Semis & Plants
  • 240 m² de serre légumes et semences

8 hectares sont en cours de revitalisation et entreront en culture peu à peu à compter de 2020 ou 2021.

Commercialisation et ventes

  • A la boutique de la Ferme
  • Sur les foires et marchés en région Auvergne-Rhône-Alpes
  • Via des épiceries de quartier et restaurants sur Rhône-Alpes et Paris

Actuellement, nous travaillons avec :

  • Des épiceries de quartier à Paris et Montreuil
  • Des magasins bio de l’agglomération de Valence et Crest
  • Des restaurateurs et traiteurs de la région parisienne

Revenus semences et plants (97 k€ soit 60 % du CA 2018)

Plus de 12 000 sachets de semences et plus de 30 000 plants ont été vendus en 2018. L’augmentation moyenne des ventes est de 34,5 % par an depuis 2015. Le début de l’année 2019 est parti sur une base de croissance encore plus élevée.

Revenus Légumes (45 k€, soit 28 % du CA 2018)

Avec la mise en culture de nouvelles parcelles, la production de légumes a commencé à augmenter. Cela nous a permis de valider la complémentarité des cultures semences & plants d’un côté, légumes et transfos de l’autre, à condition de développer la palette de compétences nécessaires.

Revenus Transformations (Préfiguration)

L’activité de transformation est embryonnaire. Elle permet de faire connaître les Variétés Paysannes auprès d’un public plus varié. Les essais effectués nous ont permis d’évaluer la qualité de nos transformations. Nous sommes rapidement en rupture de stock, même à des prix 3 fois plus élevés que les premiers prix en AB. Ils nous ont permis d’apprendre comment concevoir et faire fonctionner un atelier de transformation adapté aux Variétés Paysannes et viable d’un point de vue économique. Cette activité pourrait devenir importante lorsque nous pourrons avoir accès à un atelier partagé, actuellement en projet.

Catalogue des Produits & Services

Semences & Plants

Jardin’enVie dispose d’un catalogue de 600 variétés paysannes disponibles chaque année à la vente, parmi plus de 1500 variétés conservées (toutes ne peuvent pas encore être produites en assez grande quantité chaque année pour être proposées à la vente).

  • Légumes : aubergines (24), cardons (3), chicorée (11), choux (30), concombres (15) courges (36), courgettes (11), fèves (3), haricots (22), laitues (38), maïs (7), melons (12), piments (15), pois (9), poivrons (26), tomate (121),
    sans compter les betteraves, blettes, carottes, céleris, épinards, fenouils, mâches, navets, oignons, panais, pastèques, physalis, poireaux, pommes de terres, radis, rutabagas, salsifis, scorsonère …)
  • Plantes compagnes, (consoude, ortie, valériane, tanaisie, rue, absinthe…). Elles favorisent la croissance de leurs voisines par action symbiotique ou améliorent la fertilité de l’écosystème.
  • Fruits rouges, plantes aromatiques, Fleurs annuelles et vivaces
  • Céréales à hautes pailles et engrais verts pour stocker le carbone, fixer l’azote, héberger la faune auxiliaire, structurer les sols, les protéger de l’érosion. De quoi produire à la fois de l’humus et couvrir l’ensemble des besoins alimentaires.

Toutes ces plantes sont disponibles (sauf impossibilité botanique ou saisonnière) sous forme de semences ou de plants.

La gamme de plants, produite sans utiliser d’énergie fossile pour chauffer les serres, est constituée de :

  • Racines nues,
  • Jeunes plants en motte de 3, 4, 5, 7 ou 9 cm de côté
  • Plants en godets fibre de bois de 5x9 jusqu’à 24 cm de diamètre.


La demande des professionnels est arrivée à travers des transformateurs, restaurateurs, épiciers à la recherche de saveurs. De nouvelles offres seront disponibles avec le futur ERP spécifique au métier d’Artisan Semencier.

Légumes

Jardin’enVie produit et vend des légumes, actuellement essentiellement des légumes d’été comme les tomates, courges, courgettes, poivrons, aubergines.

A brève échéance, nous avons l’expérience et le savoir-faire pour proposer, tout au long de l’année, une diversité de légumes peu fréquente, du fait de notre connaissance de la saisonnalité de notre banque de semences.

Nos tomates « classiques » sont des tomates à faible coût de production mais qui présentent déjà des qualités gustatives au-dessus de ce qui est actuellement proposé par la quasi-totalité des commerces et la plupart des maraîchers. Elles sont proposées autour de 2 € HT/kg.

Les tomates gastronomes nécessitent des méthodes de cultures plus spécifiques. Elles proposent des saveurs, formes, calibres, couleurs et textures très variées, d’une exceptionnelle qualité. Elles sont proposées autour de 3,80 € HT/kg.


Parmi les légumes proposés, beaucoup sortent de l’ordinaire, bien qu’ils aient été très répandus autrefois :

  • Des mini-courges portion, prêtes à déguster sans préparation, cuites 10 min au four, ou bien crues, râpées telle une carotte ou une betterave.
  • Des carottes rondes, très sucrées, sans épluche.
  • Des aubergines qui peuvent être tranchées, sans être épluchées, avant d’être mises à griller au four quelques minutes. A déguster juste avec un filet d’huile d’olive pour profiter de toute la richesse de leurs saveurs, de l’aubergine classique avec ou sans amertume, aux aubergines aux goûts de cèpes ou de noisette.

Produits transformés

Cette gamme est issue de nos productions de légumes et fruits qui, déclassées pour la semence ou issus des barrières polliniques, n'en demeurent pas moins des légumes d'exception. De plus, pour des espèces telles que les courges, tomates ou poivrons, la maturité botanique coïncide avec la maturité culinaire. Une fois les graines extraites, au lieu de jeter leur chair au compost, nous essayons de les transformer en purées, soupes, confits, ketchups et autres aigres doux, caviars, coulis, etc. Pour un kilo de semence produit, cela peut représenter plusieurs dizaines à centaines de kilos de fruits, légumes ou graines de céréales qui méritent d’être transformés lorsqu’ils ne peuvent pas être vendus en fruits ou légumes.

Transformer permet aussi d’absorber le surplus des productions de légumes selon les périodes de l’année où les débouchés diminuent en raison de périodes de vacances alors que les conditions météo sont optimales pour les productions de saison. Cela permet aussi de développer tout un savoir-faire sur des recettes et un outil de transformation capables de respecter au mieux les qualités des variétés paysannes.

  • Ketchup rouge, vert ou jaune qui « déchire sa mère » dixit de jeunes consommateurs devenus accros :-)
  • Coulis et purées de tomates aux multiples variétés étonnent par leur richesse aromatique
  • Les farines de céréales à haute paille ou de sarrasin. Elles font redécouvrir qu’une crêpe nature, c’est drôlement bon ! Et digeste. Là aussi très aromatiques, mieux vaut diminuer les quantités utilisées pour réussir une recette !
  • Huiles de tournesol, cameline, etc...
  • Soupes et purées de courges, Riste d’aubergines, Ratatouilles, Caviar d’aubergines, aigre doux ou confits de poivrons, pickles de concombre ou d’oignon, courgettes à la niçoise

Espace Épicerie

Dans un contexte de pénurie globale de produits issus de Variétés Paysannes, notre coin épicerie garantira que la totalité des articles proposés sont issus de Variétés Paysannes. Pour l’instant seul un embryon existe (chocolat, café, sucre, conserves de légumes, jus de fruits, quinoa, spiruline…). Nous commercialiserons la production d’un réseau de fermes partenaires en légumes et semences. Nous leur procurerons un débouché fiable à proximité de la ville.

Espace Jardinerie

Notre offre est constituée de :

  • Cartes à semer (Facilite la découverte des graines et du semis)
  • Terreaux et composts, avec ou sans guano nécessaires à une bonne pousse de nos semences ou de nos plants pour contourner la mauvaise qualité des composts et terreaux disponibles en jardinerie conventionnelle.
  • Godets fibre de bois, voiles de protection, étiquetage, etc...

Services et formations

Encore balbutiante cette activité devrait se développer dans les années à venir.

Nous sommes dès à présent fortement sollicités dans les domaines suivants :

  • Conseils aux jardiniers/agriculteurs , notamment avec l’ouverture de notre boutique en ligne, nous mettrons en place un système de tickets et jetons pour accompagner les jardiniers/agriculteurs tout au long de leurs cultures
  • Production sur mesure de semences à partir de variétés apportées par nos clients
  • Sélection/évolution spécifiques
  • Tri de semence à façon
  • Essais variétaux pour déterminer les mieux adaptées à un projet (installation, recette, conserves, etc...)
  • Aide aux choix variétaux pour les professionnels
  • Formations pour les jardiniers : jardinage, faire sa graine, maraîchage avec des variétés paysannes, restauration/fertilisation d’un sol, fabrication et utilisation d’extraits de plantes
  • Accompagnement des professionnels qui désirent mettre les variétés paysannes au cœur de leurs pratiques métiers.

Tous les articles présentés ci-dessous, vous permettent d'en savoir plus sur Jardin'enVie et Humuscité. Vous engagez à nos côtés c'est faire le choix d'une société qui décide de s'appuyer sur les semences libres de droits et reproductibles pour construire notre avenir. Ainsi au quotidien avoir accès à une alimentation saine et savoureuse pour tous, des champs vivants, des eaux non polluées, un air plus respirable.

Création de filières alimentaires « de la semence à l’assiette »

Pour Jardin’enVie, l’artisan semencier doit être en interaction étroite avec tous les acteurs de notre avenir alimentaire pour produire les semences de demain. Par notre organisation et notre choix de proposer aussi des plants et des légumes, nous permettons aux jardiniers, épiciers, traiteurs, restaurateurs, familles de (re)mettre les variétés paysannes au cœur de leurs pratiques. Notre ambition est de développer cette dynamique en Auvergne-Rhône-Alpes puis dans d’autres régions. Avec le Réseau Semences Paysannes, nous proposons un cadre réglementaire qui autorise le retour des variétés paysannes dans tous les secteurs d’activité.

Depuis 2007, Jardin’enVie œuvre à la sauvegarde des terres agricoles en milieu péri-urbain dans l’agglomération de Valence-Romans. En 2020, elle a créé avec des clients la coopérative SCIC-HumusCité pour doter les habitants du territoire d’un nouveau levier d’action : une ferme de 10 ha a déjà été acquise pour produire plus de semences, plants et légumes. A partir des bâtiments agricoles, notre projet est de créer des ateliers partagés pour transformer, conditionner, livrer... et ainsi développer l’usage des variétés paysannes au sein de filières alimentaires. Outre la création d’emplois locaux pérennes, le but est de rapprocher les lieux de décision de ceux qui travaillent et/ou consomment.

Notre grande connaissances des semences, plants et légumes issus de variétés paysannes nous permet d'accompagner tous ceux qui veulent les utiliser. Pour en tirer tout le potentiel, il faut souvent remettre en question ses pratiques, adapter son outil de travail.

Avec la création de HumusCité, nous avons franchi une nouvelle étape pour construire les outils partagés dont nous aurons besoin pour pour résoudre les problèmes logisitiques est financiers qui font qu'aujourd'hui il est très difficile de s'approvisionner en variétés paysannes. Metro, promocash est consorts une solution tout en un, qui correspond aux contraintes actuelles des professionels de l'alimentaire. Manque de temps, manque d'espace, coût des fonds de commerce... nous voulons rompre l'isolement, renouveler les savoir-faire, renouer avec l'esprit de l'artisanat.

Il s'agit de construire des outils partagés qui vont permettre de répondre aux besoins d'une agglomération à partir de productions diversifées et de volumes modestes eu égard aux jauges des outils industriels d'aujourd'hui. Ils pourront être utilisés aussi bien par des paysans que par des épiciers, restaurateurs, trasnformateurs... Les rencontres métiers permettent à chacun de progresser au contacts des contraintes des autres, puis d'anticiper les besoins, d'organiser la logisitique.

Faciliter la transmisions d'entrerprise : ne pas repartir de zéro à chaque fois. L'outil de travail peut se bonifier avec le temps. Eviter que les capitaux de départ ne soient essentiellement mangés par le foncier, le rachat d'un fond de commerce, de l'outil de travail. Permettre la transmission des savoir-faires. Il faut 10 ans pour former un bon maraîcher, 10 de plus pour un bon artisan semencier.

Faciliter les interactions entre les différents métiers nécessaires à la relocalisation d'une filière, à une démarche continu de progrès pour apprendre comment faire face aux boulversements à l'oeuvre du fait de l'ativité humaine.

La main aide à concevoir. Le cerveau guide le geste. Davantage que tout autre aspect, c'est ce qui pour nous détermine la notion d'artisanat, la notion de métier. Réunir en une même unité de lieu iou de décision fabrication et conception permet de revaloriser les métiers. Depuis quelques décennies, ils sont en quelques sorte numérisés en tâches. La GMS a fait disparaître le commerçant, remplacé par un metteur en rayon, un caissier. Le boulanger façonne et cuite des mélanges tout prêts. Comme nombre des restaurateurs, il se contente souvent de cuire des produits finis congelés. La maraîcher ne proudit plus de semences, mais il sème aussi de moins en moins. Il élève des plants selon un package technique vendu avec ou via le plant. Si bien, que pour faire il n'y pas plus besoin de réfléchir De plus en plus segmentées, décomposées en actions simples, les tâhes peuvent de plus en plus être confiés à des robots. Réduire la pénibilité du travail est un progrès. Déshumaniser les résultat d'un process de fabrication est une terrible regression. Perdre le sens de ce que nous faisons incite à baisser la garde sur la manière de faire. Or tous nos choix, ou absence de choix, font société. Ghandi isait l'arber est dans la gaine, comme la fin est dans les moyens.

Comment cuire ? Comment conserver ? Comment stocker ? Faut-il éplucher ? Autant de geste simple qui ne se font pas e la même manière entre une HF1 et une variété paysanne.

Plus hydrater la pâte à pain, réduire la quatité de farine, etc... Autant

Qaultié plutôt que quantité.

Rémunération du travail, transparence des marges

Notre vision

Co-évolution
Humains,
Lieux de culture
Plantes.

Avancées et perspectives

Les chefs qui travaillent nos légumes nous disent qu’ils n’en ont jamais vu d’aussi belle qualité.

Modèle économique

La filière amont des Semences Paysannes et plants issus de Variétés Paysannes en pleine croissance...

Les articles ci-contre résument l'action et les perspectives de Jardin'enVie et Humuscité. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les autres menus du site de Jardin'enVie ou prendre rendez-vous

Des savoirs-faire rares et précieux pour faire équipe avec le vivant.

Jardin’enVie est issu de l’engagement de plusieurs dizaines de personnes, des villes ou des campagnes, décidées à reprendre en main leur avenir alimentaire. S'opposer à une technologie (hybride F1, OGM, CMS...) n'apporte pas de solutions. Si on ne change pas de logique, une autre la remplacera sans réduire la prédation que nous exerçons sur le vivant, dont le coût économique et démocratique se révèle aujourd'hui exhorbitant. Face aux essais OGM qui se développaient près de chez nous en 2001, nous voulions trouver des réponses alternatives, à la portée de tous. Depuis, nous expérimentons. Réussites et échecs nous ont permis, peu à peu, de développer des savoirs-faire à partir de semences paysannes. Présentées comme archaïques, dès qu'on change de regard sur le vivant, elles révèlent des ressources insoupçonnées pour cultiver, stocker, trier, conditionner, livrer, transformer, cuire, conserver, vendre. Renouveler en profondeur les filières alimentaires est nécessaire pour bénéficier de tous les avantages des variétés paysannes. Mais ça vaut le coup. Leurs spécificités permettent de réconcilier efficacité économique avec rémunération équitable, respect du vivant et une nourriture de haute qualité, en quantité suffisante, pour chaque humain.

Les défis des dix prochaines années ? Les objectifs du Projet afterres2050 et du plan de relance de l’économie ?

Nous contribuons déjà à réduire les impacts des bouleversements à l’oeuvre, dus à l’activité humaine. Eau, humus, biodiversités, climat, foncier… nous apportons des éléments de réponse tout en favorisant plus de démocratie, de justice sociale et économique. Développer des solutions qui sont à la fois efficaces sur un point technique précis et bénéfiques aux autres problèmes à résoudre fait toute l’originalité de nos savoirs-faire et de notre approche. À notre échelle, nous sommes déjà au-delà des objectifs du plan de relance et de l’étude "afterres2050" réalisée sur notre territoire, à la demande de l’agglomération de Valence-Romans. Lorsqu'elles sont dans notre champ de compétences, les priorités du plan de relance post-covid sont déjà pour nous des résultats :

Comment est-ce possible ? Une simple TPE ?

Grâce aux caractéristiques des variétés paysannes ! Nous les utilisons par souci d’efficacité, de productivité, de pérennité et de résilience : accessibles à tous, elles permettent de bénéficier des apports de nos ancêtres. A travers d'innombrables générations d’humains, ils nous ont offert la liberté et la possibilité de choisir selon quels critères d’usage, d’adaptation, de goût, etc... Reproduire les semences, ou plus exactement co-évoluer avec elles et les lieux où elles sont cultivées. Abandonner cette fabuleuse richesse ? Est-ce raisonnable ? C'est pourtant le projet de société que les puissants de ce monde continuent de mettre en oeuvre en favorisant au-delà de toute mesure la concentration de l'outil de travail, du front de vente, donc du pouvoir et des capitaux au détriment des libertés et solidarités. En fait, les caractéristiques des variétés paysannes conviennent davantage à un modèle économique où les lieux de décisions sont relocalisés, notamment par l'essor de petites et moyennes entreprises contrôlées par celles et ceux qui produisent ou consomment.

jardinenvie affiche

Ces résultats et savoir-faire méritent d'être déployés à plus large échelle.

Peu d’entreprises sont aussi bien placées que Jardin’enVie pour accompagner les mutations des filières alimentaires. Elles ne peuvent plus être repoussées à plus tard, ne serait-ce qu’en raison de l’érosion des sols et des biodiversités, de la pyramide des âges des agriculteurs en activité ou du déclin des commerces alimentaires de centre ville.

Les actualités ci-contre résument l'action et les perspectives de Jardin'enVie et Humuscité. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les autres menus du site de Jardin'enVie ou prendre rendez-vous.

La crise sanitaire accélére la construction de filières alimentaires résilientes

Investir en temps de crise peut être une excellente opportunité pour bouger les lignes. La Covid19 révèle les fragilités de l'organisation actuelle des filières alimentaires, même lorsqu'elles sont bio. Sécuriser des approvisionnements de meilleure qualité en quantité suffisante devient une priorité pour faire face à l'évolution de la demande et aux différentes menaces liées aux bouleversements qui s'accèlérent. Les demandes de production que nous sommes en train de contractualiser pour les trois prochaines années dépassent notre prévisionnel le plus optimiste.

Nos choix métiers, nos savoir-faire apportent des réponses crédibles aux entrepreneurs :

  • De nouveaux clients pros nous contactent presque chaque semaine pour un volume minimum d’affaire de 20 à 30 k€ par an chacun.
  • Nos clients pros historiques désirent augmenter leurs commandes dès le second semestre 2021 dans la pire des hypothèses. Le trou d’air actuel durera au moins jusqu’au printemps prochain pour les restaurateurs, qui représentent plus de 50 % de nos commandes de légumes. Malgré cela et l’extension du télétravail, leur demande pour les prochaines années est supérieure à son niveau de janvier dernier.
  • Dès 2021, si la crise se prolonge, nous avons suffisamment de clients en liste d’attente pour basculer vers des épiceries ce que les restaurants ne pourraient pas écouler.

Par exemple, Lecointre Paris entrera au capital de Jardin'enVie au premier trimestre 2021 et double ses commandes annuelles : à partir de 2022, nous devons leur livrer au moins 200 k€ par an de légumes.

S'inspirer des "communs" pour refertiliser les terres et faire vivre les semences paysannes jusque dans les assiettes permet d'espérer des lendemains plus prospères, équitables et démocratiques. Manger mieux et nourrir tout le monde sans utiliser de pesticides, pas même ceux autorisés en bio, c'est déjà notre réalité. Quel plaisir de retrouver toute la diversité du vivant, des saveurs variées et intenses lorsqu'on sait que ce n'est pas au détriment de la planète ! Quel bonheur de pouvoir partager un repas avec ses amis sans craindre que la production ne permette pas de nourrir tout le monde ! Seuls les moyens financiers et la volonté politique manquent (encore) à l'appel.

A condition de pouvoir investir sans attendre, grêle et covid pourraient n'être qu'une parenthèse vite refermée. Jardin’enVie et HumusCité pourraient même devenir un placement financier intéressant à horizon 7 à 10 ans.

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Avancées 2020 et projets 2021

Résumé des avancées obtenues en 2020, grâce à l'appel à épargne de l'an dernier

  • création de HumusCité une foncière sous forme de SCIC. En mai, la ferme de Conflans, route de Fouillouse à Boug-lès-Valence, avec 10 hectares de terres a été achetée. Jardin'enVie les loue et dispose de ce fait des 30 hectares nécessaires pour atteindre le seuil de rentabilité d’ici 3 à 4 ans.

  • formation et accueil de 4 nouvelles personnes (Charlotte, Fanny, Louise, Renate), en plus de Lucie, en stage installation

  • achat de nouveaux outils et matériels d'irrigation pour équiper les nouvelles parcelles

  • construction d'une colonne à air pour trier les graines, d'une Chtit'bin pour les semer, déherber, récolter

  • ouverture de 4 nouvelles parcelles

  • ouveture de l’espace épicerie 100 % variétés paysannes dans notre boutique à la ferme.

  • début de l'étude pour rénover la ferme de Conflans

Les progrès que nous voulons réaliser début 2021.

Nous espérons que la situation sanitaire s'améliorera vite pour réunir l'ensemble des sociétaires et permettre à chacun.e. de s'impliquer dans la vie des coopératives, si désiré. En 2020, seul le groupe travaux a pu avancer.

"Profiter" des prochains mois où l'activité des foires et des restaurants sera encore réduite pour accèlérer l'évolution de l'équipe et de l'outil de travail :

  • accueillir et former de nouvelles personnes
  • améliorer l'organisation du travail à plusieurs pour faire face à l’augmentation de la demande.
  • développer l'espace épicerie de la boutique à la ferme.
  • ouvrir la boutique en ligne.
  • planter des haies, arbres... pour revitaliser les nouvelles parcelles.
  • défricher 3 parcelles
  • démarrer les travaux à la ferme de conflans
  • acheter le matériel indispensable pour gagner en productivité et diminuer la prénibilité du travail dès début 2021 :
    • semoir maraîcher en ligne tracté.
    • semoir à mini-mottes.
    • semoir direct pour engrais vert et grandes culture.
    • dynamiseur et pulvérisateur pour préparations biodynamiques.
    • fourche hydraulique et épandeur à compost
    • chariot élévateur et remorque
    • matériel d'irrigation automatisé
    • serre bioclimatique et extension du plancher de semis

Lire l'article : avancées 2019 projet 2020

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Impacts de la grêle suivie du Covid19 : une situation financière compliquée.

L’enchaînement grêle, tempête de neige, et Covid-19 amplifient les impacts des confinements et couvre-feu. En quelques mois notre situation financière s'est fortement dégradée : nos ventes dépendent des foires (annulées) et de restaurants (de nouveau fermés) ; les confinements ont retardé de nombreux projets et compromis notre capacité à augmenter autant que souhaité notre production de légumes. Pour autant, les belles perspectives se sont aussi confirmées et nous avons pu progresser dans de nombreux domaines.

Report de l'instruction des dossiers de financement

Retenu dans le cadre du programme TIGA de l'agglomération de Valence Romans, la Caisse des dépôts devait instruire notre dossier en mars-avril 2020... La procédure a été reportée à septembre. Elle a de nouveau été interrompue avec le re-confinement. Pour franchir la prochaine étape, les instructeurs doivent retrouver le droit de venir visiter Jardin'enVie.... Plusieurs fonds d'investissement ont dû ralentir l'instruction des dossiers; certains attendent de savoir ce que va décider la caisse des dépôts... Si bien que nous avons perdu au moins un an dans l'instruction de nos dossiers.

Des ventes annulées

En deux saisons consécutives, 375 k€ de ventes conclues avant le semis ne se sont pas concrétisées, dont 205 k€ au minimum en raison du Covid19. Vu le nouveau confinement, nous anticipons des ventes divisées par 3 cet hiver. L’impact est d’autant plus fort que nous étions, au moment du premier confinement, au début d’une nouvelle phase d’investissement, période toujours délicate pour une TPE innovante, en pleine croissance. De fait, malgré le contexte, nos ventes 2020 seront légèrement supérieures à celles de 2019. Au regard des critères du gouvernment, nous nous en sortons trop bien pour bénéficier de la plupart des aides d’état. Mais nous avons bel et bien perdu plus de 50 % des ventes conlues début 2020, au moment des mises en culture. Les dépenses nécessaires pour doubler notre production ont été faites. Ce qui est une charge variable pour un restaurant, est pour nous une charge fixe une fois la culture démarrée.

Des productions perdues.

La plupart du matériel commandé début 2020 est arrivé après le confinement. Trop tard pour être utilisé pour les cultures 2020... Nous avons reçu une canne à planter au moment de récolter ! La borne d’irrigation sur la nouvelle parcelle mise en culture en 2020 n’a été opérationnelle que fin mai au lieu de mars : nous avons commencé à planter au moment où nous avions prévu de terminer nos plantations... Plusieurs des cultures prévues n’ont pas pu être faites. Sur celles mises en place, nous avons perdu 1 à 3 mois de récoltes. Sur une parcelle qui n'a pas encore retrouvé tout son potentiel après plusieurs décennies en chimie, cela a considérablement réduit la production attendue.

De plus, en pleine mutation de notre organisation, nous avons dû réaffecter le temps de travail pour appliquer les mesures barrières et pouvoir rester ouvert. Le surcoût généré dépasse les 30k€...

Or, confrontés au retard pris par l'instruction de notre dossier de financement, nous pensions pouvoir couvrir nos dépenses d'investissement grâce à la forte augmentation des commandes confirmées dès début 2020...

En dépit des beaux discours, les aides ne nous concernent qu'à la marge ! Au contraire de nos concurrents les plus solides.

Bien qu’éligible au PGE Innovation à hauteur de 560 k€ selon les critères de la mesure, Jardin'enVie n’a obtenu que 75 k€ sur les 175 k€ absolument nécessaires. Pour la grêle, malgré la destruction des deux tiers de nos cultures, nous n’avions bénéficié d’aucune aide. Peut-on parler d'aide pour le PGE ? Il s'agit d'un prêt. Nous devrons le rembourser. Or il n'a pas été contracté pour investir. Nous avons été incité par l'Etat à y recourir pour compenser des pertes irrémédiables. Nos produits sont périssables. Ils doivent être produits plusieurs mois avant la récolte ou la vente. Jusqu'à présent les institutions financières refusaient ce type de prêts.

Par contre, le groupe Limagrain, a reçu 140 millions en fonds propres. C'est l'un des principaux responsables de l'érosion des biodiversités, des sols, de la perte des saveurs et des bouleversements climatiques. Il est largement bénéficiaire et financièrement solide : il a fait fortune au lendemain de la seconde guerre mondiale grâce aux maïs hybride F1 dont la mise au point a été financée sur fonds publics.

Si rien ne change, au lieu de doubler nos effectifs tel que prévu, nous devrons au contraire licencier 4 à 5 personnes et renoncer à plusieurs contrats. Nous avons réussit à étendre notre surface cutlivable, mais le covid a interrompu la levée de fonds dont nous avons besoin pour les cultiver de manière rentable: nous avions prévu d'acquérir des outils plus performants et de former de nouvelles personnes.

Toutefois nous pouvons encore rattraper le retard pris ces deux dernières années : ces coups durs ne modifient pas l'ordre de grandeurs des invesitssements nécessaires pour reprendre notre marche en avant. Les perspectives sont encor meilleure qu'avant la crise sanitaire. A condition de réussir cet appel à épargne.

Si les restaurateurs confirment leur commandes post-covid (c'est en bonne voie), il pourra alors avoir un effet levier considérable auprès de l'Etat et d'investisseurs institutionnels/privés.

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Durée et objectifs des levées de fonds

Coopératives à capital variable, Jardin'enVie et HumusCité peuvent accueillir en permanence de nouveaux sociétaires pour réunir les moyens d'accélèrer les transitions alimentaires.

Nous nous engageons à respecter les rythmes du vivant. Nous partons d'un état déplorable des ecosystèmes. Il faut plusieurs années pour les revitaliser et atteindre un bon niveau de rendement. Nous devons aussi nous adapter à des fenêtres météo sont de plus en plus courtes et aléatoires.

Nous sommes au début des investissements nécessaires pour déployer nos savoir-faire à plus large échelle, ce qui permettrait d'apporter des solutions efficaces aux entrepreneurs et consommateurs désireux de modifier leurs pratiques pour relocaliser et ré-organiser les filières alimentaires. Aussi nous avons prévu plusieurs exercices déficitaires, pour à la fois prendre le temps de tout mettre en place et accélérer ce qui peut l'être. Au total nous espérons investir autour de 3.5 M€ pour développer Jardin'enVie d'ici à 2024 et 4 à 5.5 M€ pour HumusCité, d'ici à 2026.

Plus nous pourrons investir vite les sommes recherchées (cf plan d'affaire synthètique ou complet pour plus de détails), en particulier pour intégrer de nouvelles personnes à l'équipe et améliorer les outils disponibles, plus le retour sur investissement sera rapide. De plus les filières alimentaires vont devoir devenir résilientes à marche forcée. L'été 2020 a de nouveau été le plus chaud jamais relevé en europe...

Notre chiffre d'affaire étant encore modeste au regard des sommes à investir, plusieurs fonds d'investissement souhaitent plusieurs tours d'apports.

Au regard de ces éléments, nous avons prévu plusieurs étapes

Pour Jardin'enVie,
la levée de fond débutée en 2019 durera jusqu'à fin 2024/2025 selon l'impact et la durée de la crise sanitaire actuelle, avec deux étapes plus marquées en 2021 et en 2023. Ensuite l'objectif est d'auto-financer les investissements

Pour la foncière HumusCité,
la levée de fonds est permanente : elle s'articule autour des rénovations de biens et des opportunités d'achat de foncier en milieu rural ou urbain. Il s'agit de faire de la réseve foncière pour faciliter l'instalation, les transitions alimentaires et transmissions d'une génération à l'autre.

importance de l'épargne populaire

Nous avons choisi d'y recourrir car les initiateurs de Jardin'enVie et HumusCité sont des personnes ordinaires, la plupart de revenus et patrimoines modestes. Mais aussi parce qu'elle présente des avantages déterminants pour atteindre nos objectifs :

  • elle favorise l'implication des clients dans les choix qui les concernent
  • Les personnes ordinaires sont intéressées par toutes les formes de retour sur investissement qui leur apportent un mieux vivre. Les fonds d'investissement ne sont pas outillées pour percevoir l'évolution des besoins de la population à moyen et long terme, les critères financiers d'engagement priment trop souvent sur toutes les autres formes de rentabilités. La variable d'ajustement est souvent la rémunération du travail. Or c'est précisément l'une des causes majeures aux problèmes aux crises actuelles. L'épargne populaire apporte la souplesse et la durée nécessaire aux activités qui font un pas de côté pour introduire équité et respect du vivant dans l'organisation économique
  • Au-delà des sommes investies, de nombreux associés et le statut de coopérative autorisent une gouvernance démocratique, capable de tenir compte des intérêts de chaque catagorie d'associés, quelque soit le montant des apports totaux ou la grande disparité des apports entre eux. Lorsqu'il faut convaincre pour décider, l'objet social prend toute son importance. Il est à la fois l'objectif à atteindre et la motivation d'entrer au capital. A condition d'utiliser des outils pour favoriser la circulation de l'information et la prise de décision à plusieurs, c'est un des éléments qui permettra de nous inspirer des communs pour gérer les semences et le foncier. Des pactes d'associés, rendus publics, permettent de garantir aux entreprises qui investissent à nos côtés sur des projets métiers de long terme que l'absence de contrôle par l'argent ne rendra pas les décisions imprévisibles et éphémères.
  • Le nombre de citoyen.ne.s qui engage une partie de leur épargne a un effet levier sur les décideurs locaux
  • Le montant investi issus de l'épargne populaire a un effet levier auprès d'investisseurs professionnels publics et privés.

Effet levier et programme TIGA

Jardin’enVie est reconnue entreprise innovante. Nous bénéficions ainsi du programme FISO de l’Union Européenne (mis en œuvre par la Région AURA et BPI-France) et l’agglomération de Valence-Romans nous a proposé d’intégrer sa candidature au programme PIA-TIGA du gouvernement. Comme elle a été retenue, nous pouvons espérer l’appui de la Caisse des Dépôts à hauteur minimale de 500 k€ en 2021. Cela peut entraîner l'arrivée d'autres fonds d’investissement, mais ralentit aussi les processus : plusieurs d'entre eux envisagent d'intervenir en pari-passu avec la Caisse des dépôts. Ils ont donc besoin de connaître les modalités d'interventions de la Caisse des dépôt. Au-delà de l'impact du Covid19, le programme TIGA peine à se mettre en place. Retardée par le premier confinement, l’instruction n'a finalement débuté qu'en septembre... pour être interrompu par le re-confinement... Or le Covid19 met à mal notre trésorerie et exigerait au contraire une accélération du processus pour ne pas perdre une à deux années de développement...

Entre temps les règles ont évolué. Nous devons maintenant atteindre au minimum 500 k€ d’apports privés ou d’investisseurs avisés. C'est une des conditions que nous devons atteindre grâce à un appel à l'épargne populaire pour espérer entrer en « vivier », selon le vocabulaire et le protocole de la Caisse des dépôts. Après l’entrée en vivier, il faut compter 5 mois pour aller au bout du processus. Nous ne savons pas quand il reprendra. Si bien que nous ne pouvons pas espérer de conclusion positive en l’état actuel des choses avant avril 2021. D'ici là, c'est la mobilisation de l'épargne populaire qui pourra nous permettra de continuer à développer l'activité malgré l'impact conjugué de la grêle et du coid19 en pleine période de forte croissance et d'investissment. Période toujours délicate à négocier pour une TPE.

Si l'entrée en vivier se concrétise, nous pouvons espérer entre 1,5 et 1,8 m€ pour un premier tour de table. Un à deux nouveaux tours de tables seraient alors envisager pour atteindre 3,3 m€ d'apport d'ici 2024 selon les résultats obtenus. Mais ils ont besoin qu'elle leur confirme envisager intervenir. La Caisse des dépôts ne le fait jamais avant l’entrée en « vivier ». Ce qui bloque l’instruction des autres fonds.

En plus de l'effet levier génèré, votre implication permettra des décisions au plus proches de vos besoins et favorisera les interactions entre cultivateurs, restaurateurs, épiciers... et consommateurs.

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Analyse des risques

Rejoindre Jardin'enVie, une opportunité pour développer une filière alimentaire respectueuse du vivant.

Le risque est limité car nous entrons dans la phase de développement pour couvrir un carnet de commande existant et en très forte croissance, supérieure à celle du label AB. Les incertitudes liées à la vérification des hypothèses de départ, à l’acquisition de savoir-faire, à la constitution du catalogue de base, à l’ignorance du public cible sur les variétés paysannes sont maintenant levées. Il s’agit de faire fructifier les 15 années passées à constituer ce socle de ressources (épi)génétiques, et de savoir-faire. L’ampleur du risque est dépendra aussi de la durée du Covid19, mais nous pourrons adapter nos débouchés dès 2021 selon l’impact social et économique de la pandémie.

Forte croissance :

Une période de forte croissance représente un risque de perdre la maîtrise du développement basé sur la qualité de nos produits et la confiance de nos clients.

Notre réponse :

Capacité d’autofinancement et efficacité opérationnelle : Nous avons commencé lentement, le temps de réunir toutes les bases indispensables (semences, savoir-faire, équipe solide et multi-générationnelle aux compétences complémentaires, surface, bâtiments, outils), pour réussir à changer d’échelle. A présent, il nous faut investir de manière rapide et massive pour atteindre rapidement un équilibre en termes de flux financiers (capacité d’autofinancement rapidement positive capable de rémunérer les capitaux et de rembourser les dettes). Cet investissement initial doit nous permettre d’atteindre une taille critique afin de mieux répartir les temps de travail de l’équipe et améliorer notre efficacité.

Gouvernance et responsabilité : nous proposons aux clients individuels de devenir sociétaires (en particulier à ceux qui habitent l’agglomération), et accueillons des capitaux venant de différentes personnes morales (clients pros, fond d’investissement, sociétés financières...). Dans ce processus, notre priorité est de renforcer l’indépendance de décision tout en favorisant la prise de recul, le regard décalé au moment où le monde agricole va subir de rapides et violentes transformations. Cette volonté de partager gouvernance et responsabilité (co-gérance par ex), est l’une des raisons de notre choix de statuts juridiques de type commercial et coopérative de production plutôt que de type agricole. Aussi nous recherchons un équilibre entre différents investisseurs, des clients particuliers aux institutions financières classiques, en incluant des clients pro.

Sans ces deux éléments, difficile de donner la priorité aux besoins vitaux et de faire un pas de côté ; d’allier innovation, ambition et mesure pour réussir les transitions alimentaires.

Restaurer les semences oubliées, Revitaliser les sols.

L’effort de revitalisation est colossal pour notre pays. Le coût est jusqu’à présent entièrement à la charge des producteurs qui s’y engagent. Bénéficier à plein régime des retours sur investissement nécessite d’aller au terme de la revitalisation des sols et restauration des semences.

Notre réponse :

Au-delà des savoir-faire, il est essentiel que les futures générations ne repartent pas de zéro, comme nous avons dû le faire. L’entreprise doit être facilement transmise pour éviter que les investissements financiers, humains, métiers ne profitent qu’à quelques-uns et les faire fructifier à court et long terme. Tous nos choix prennent en compte ce facteur. L’équipe est déjà multi-générationnelle.

Nous cherchons à rendre visible ce problème tout en nous organisant pour y faire face seuls. Si on retire toute participation de la collectivité à la revitalisation des sols ou restauration des semences, notre plan d’affaire montre que l’entreprise reste viable. Mais ce sera plus compliqué, le retour sur investissement plus long et faible. Toutefois, la prise de conscience des dégâts causés par la destruction des biodiversités, de l’humus ou des haies vives permet d’entrevoir un nouveau cap. Fondations, UE et pouvoirs publics français commencent à mettre des programmes en place pour accompagner ces transitions. Avec la création de Humuscité, foncière sous forme de SCIC, nous cherchons à accélérer et amplifier cette tendance tout en y associant de nombreux acteurs. Maîtriser ces savoir faire pourrait devenir à terme un formidable relais de croissance.

Les risques semences, écologiques et climatiques :

  • Produire de la semence paysanne consomme beaucoup de trésorerie : il faut 3 à 5 années pour vendre la production d’une année. Selon les millésimes, la durée germinative peut varier considérablement. Les pertes sont fréquentes, inévitables mais peu prévisibles.
  • L’évolution passée des normes sanitaires correspond aux besoins des modèles économiques basés sur la production de masse, l’exclusivité et la propriété intellectuelle. Elle est incompatible avec le respect du vivant, donc avec les semences paysannes. L’avenir de la législation semence & plants reste incertain voire peu favorable à court terme.
  • Erosion des sols et des biodiversités ; modifications rapides des écosystèmes
  • Aléas climatiques de plus en plus fréquents, avec des fenêtres météo propices de plus en plus courtes.

Nos réponses :

  • Nous travaillones avec des blés à haute paille pour fertiliser les sols, capables de bons rendement en toutes circonstances, sans intrants tout en préparant les sols pour les légumes et en produisant des farines digestes et aromatiques, très recherchées, à bon prix
  • Nos investissements anticipent ces difficultés et nos prévisions financières tiennent compte de ces aléas avec des coefficients de sécurité importants…De plus les fruits et légumes issus de semences paysannes, qui sont de par les caractéristiques intrinsèques une réponse à ces obstacles, représentent déjà un marché indiscutable, appelé à un bel avenir...
  • Bénéficier de la complémentarité de nos activités (plants, épicerie, légumes, transfo et services) pour augmenter notre productivité, diminuer les tensions de trésorerie et renforcer notre fil conducteur autour de la co-évolution et des semences. Et le cas échéant basculer de l’une à l’autre selon l’évolution du contexte.
  • Travailler à plusieurs et développer un réseau de producteurs et professionnels de l’alimentaire partenaires pour assurer redondance, résilience et diversité de situation.
  • Cultiver des parcelles réparties autour de l’agglomération, distantes de plusieurs kilomètres. Investir pour diminuer notre exposition aux aléas aux moments clefs des cultures et intervenir plus rapidement quand les conditions sont favorables. Introduire automatismes et algorithmes pour donner la primauté à l’humain et à l’observation.
  • Utiliser les variétés paysannes permet résilience, adaptabilité, symbioses, liberté de choisir les critères d’évolution, baisse des intrants, zéro pesticides…
  • Intégrer ces aspects et les pertes inévitables dans la construction du prix de revient et de nos projections financières.

Avec l’essor d’ateliers partagés, ce sont les clefs du modèle économique que nous proposons.

Les risques liés à toute activité émergente :

  • Tripler le nombre de personnes tout en conservant une équipe performante, une bonne ambiance de travail et une productivité individuelle comme collective à la hauteur, sans nuire à la qualité désormais reconnue par les clients exigeants.
  • La concurrence du marché conventionnel ou en label AB dispose de moyens colossaux.
  • Un modèle économique et des statuts peu fréquents dans le monde agricole.
  • L’absence de personnes formées sur le marché du travail ralentit les évolutions.
  • Le fonctionnement optimal de notre activité dépend d’une modification des pratiques métiers de la plupart de nos partenaires économiques.

Nos réponses :

  • La réputation des grands concurrents est déjà entamée. La période actuelle est celle de l’information partagée avec un consommateur averti et peu crédule. C’est pourquoi nous ne dépendons pas d’un label : construire une relation clientèle sur la confiance exige rigueur, qualité, démarche de progrès, autonomie financière, gouvernance ouverte, des engagements métiers publics opposables aux tiers.
  • Pour autant, nous voulons éviter le piège du « localisme ». Par exemple la distance parcourue n’est pour nous qu’un critère parmi beaucoup d’autres. Notre priorité est d’équilibrer et diversifier les débouchés et ressources (client pros et particuliers, vente directe et indirecte, vente à la ferme et sur internet...)
  • Mettre en place des plans de formation, de gestion des conflits, d'organisation en cercle de responsabilité.
  • Passer d’une approche agricole à une approche alimentaire, à l’échelle des filières.
  • Contribuer à créer une dynamique entrepreneuriale autour des Variétés Paysannes pour augmenter les retombées sociales et écologiques et développer l’écosystème de notre entreprise.
  • S’impliquer dans la création d’un atelier partagé de transformation et logistique, dimensionné à l’échelle de l’agglomération.

Les actualités ci-contre résument l'action et les perspectives de Jardin'enVie et Humuscité. Pour en savoir plus, vous pouvez consulter les autres menus du site de Jardin'enVie ou prendre rendez-vous.

Pourquoi passer de SCOP-ARL à SA-SCIC ?

Une SCOP basée sur le statut de SARL permet aux salariés de conserver le pouvoir sur leur outil de travail. Mais, de ce fait, les partenaires extérieurs sont cantonés à un second rôle. Cette caractéristique, qui convient pour gérer une production, n'est pas adapté pour gérer les semences paysannes. Leur avenir concerne l'ensemble de la population, pas uniquement les paysans. Pour associer toutes les parties prenantes qui le désirent à leur gestion et renouer avec la co-évolution entre les plantes, les terroirs et les humains, nous voulons nous inspirer des "communs".

Le statut de SCIC, qui permet l'entrée au capital d'entreprises privées et de collectivités publiques, nous a paru plus approprié pour donner un rôle de premier plan à chaque catégorie d'associé. Par ailleurs, la SARL ne peut accueillir que 100 associés et nous avons dépassé ce seuil. Pour accueillir toutes les personnes intéressées et assurer ainsi une gestion démocratique où personne ne peut imposer aux autres son point de vue, nous avons choisi de passer de SARL à une Société Anonyme avec directoire et conseil de surveillance.

Jardin'enVie devient une SA-SCIC pour que toutes celles et ceux qui le désirent puissent s'engager au-delà de l'acte d'achat de parts sociales. Ce statut permet à toute la diversité de talents et compétences présents parmi les associés de s’exprimer à plein pour atteindre les objectifs communs. L'intérêt de choisir des statuts commerciaux pour exercer une activité agricole et de pouvoir accueillir tous les partenaires non agricole intéressés d'une manière ou d'une autre par une alliance avec des paysans.

L'assemblée générale du 7 juillet 2021 a entériné cette transformation statutaire.

Jardin'enVie est maintenant une Société Coopérative d'Intérêt Collectif (SA-SCIC). L'entreprise est composée de six collèges :

  • Le collège de la société civile
  • Le collège des producteurs et salariés
  • Le collège des métiers de bouche
  • Le collège des distributeurs
  • Le collège des partenaires privés et publics
  • Le collège des autres partenaires

Une équipe, une gouvernance

Chacun est libre de devenir associé de Jardin'enVie et ainsi développer ensemble la production de fruits et de légumes issus de variétés paysannes tout en aggradant les sols et les biodiversités. Ce montage là est aussi une manière pour les agriculteurs de renforcer leur indépendance et leur autonomie, tout en travaillant en intéraction étroite avec ceux qui mangent ou utilisent les récoltent.

La galerie photo de l'assemblée générale du 7 juillet 2021 :

Les articles présentés ci-dessous permettent d'en savoir plus sur Jardin'enVie et Humuscité.

Comment investir et devenir sociétaire de la SCIC-SA Jardin'enVie ?

Mode d'emploi :

Télécharger et imprimer le bulletin de souscription, puis nous l'envoyer daté et signé en version originale (pensez à en garder une copie).

Si vous souhaitez plus d'information, merci de nous contacter pour prendre rendez-vous.

  • Toute souscription de parts(s) donne lieu à la signature d'un bulletin de souscription par l'associé. La valeur nominale de la part sociale est de 50 € (détail article 8 des statuts de la SCOP) et celle de Humuscité de 100 €.
  • Une attestation de souscription vous sera remise comme justificatif pour le fisc.
  • Depuis le 10 août 2020, la réduction d’impôts est portée de 18 % à 25 % de l’investissement.
  • Vous déclarez la somme investie sur la déclaration complémentaire de revenu n°2042C case 7F.
  • Le montant maximum éligible à la réduction d'impôt est de 50 000 € pour une personne seule et 100 000 € pour un couple par an.
  • Si votre investissement dépasse le plafond, vous ne perdez pas le bénéfice de votre réduction d’impôt. Il est possible de reporter la fraction de l’investissement qui excède cette limite sur l’impôt sur le revenu dû au titre des 4 années suivantes dans la limite des mêmes plafonds annuels.
  • La réduction d'impôt est accordée à condition que vous conserviez l’ensemble des titres que vous avez reçus en échange de votre souscription jusqu’au 31 décembre de la cinquième année suivant celle de votre souscription. Attention : il s'agit d'une durée fiscale. Au titre des prévisions financières post grêle et covid19, il est fort probable qu'il n'y ait pas de sortie possible avant 7 ans.
  • Validée par la co-gérance, votre entrée pleine et entière sera mise au vote de la prochaine Assemblée Générale.

Bulletin de souscription à télécharger

Tous les articles présentés ci-dessous, vous permettent d'en savoir plus sur Jardin'enVie et Humuscité. Vous engagez à nos côtés c'est faire le choix d'une société qui décide de s'appuyer sur les semences libres de droits et reproductibles pour construire notre avenir. Ainsi au quotidien avoir accès à une alimentation saine et savoureuse pour tous, des champs vivants, des eaux non polluées, un air plus respirable.

Poursuivre la construction d'une alimentation saine et résiliente

Nous vous proposons d'investir pour mieux vous nourrir et vivre plus libres, en dépit des bouleversements à l'oeuvre. En réduire les impacts est à notre portée. Mais il faut agir vite pour espérer réussir les transitions alimentaires. Face à l'inertie dès qu'il s'agit de faire un pas de côté, reccourrir à l'épargne populaire est une des clefs. Grâce aux apports de 2019, nous avons beaucoup avancé ces derniers mois malgré l'adversité rencontrée et la crise sanitaire.

Des savoirs-faire rares et précieux pour faire équipe avec le vivant.

De fait, les objectifs du plan de relance du gouvernement ou le scenario Afterre 2050 mis à l’étude par l'agglomération de Valence-Romans sont, pour nous, déjà des résultats. Ils ne demandent qu'à être déployés à large échelle.

Manger mieux sans utiliser de pesticides, pas même ceux autorisés en bio, produire de l'humus pour chaque kilo récolté c'est déjà notre réalité. S'inspirer des "communs" pour gérer et refertiliser les terres et utiliser les semences paysannes permet de relever le défi alimenaire pour nourrir tout le monde avec enthousiasme, convivialité, espoir de lendemains plus prospères, équitables et démocratiques. Dès lors, quel plaisir de retrouver toute la diversité du vivant, des saveurs variées et intenses ! Quel bonheur de pouvoir partager un bon repas sans culpabiliser !

Aussi, peu d’entreprises sont aussi bien placées que Jardin’enVie pour accompagner les mutations des filières alimentaires. Elles ne peuvent plus être repoussées à plus tard, ne serait-ce qu’en raison de l’érosion des sols et des biodiversités, de la pyramide des âges des agriculteurs en activité ou du déclin des commerces alimentaires de centre ville. Seuls les moyens financiers et la volonté politique manquent (encore) à l'appel.

jardinenvie affiche

Jardin’enVie c'est déjà 108 sociétaires. Leurs apports vont de 100 € à 50 k€. Parmi notre clientèle, 2 200 personnes nous ont laissé leurs coordonnées. 300 000 €, c'est moins de 150 € par client !

Si l'appel à épargne est un succès et dépasse les 300 k€, nous accélererons sans attendre l'arrivée des fonds d'investissement pour que cela devienne, chaque jour un peu plus, une réalité pour tout.e.s.

Investir en temps de crise peut être une excellente opportunité. Si nous sommes prêts à temps, Jardin’enVie et HumusCité pourraient aussi devenir un placement financier intéressant à horizon 7 à 10 ans.

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