Jardin'enVie - Artisan Semencier

Une coopérative pour exercer une activité agricole ? Oui, mais basée sur un statut commercial. A nos yeux, les coopératives agricoles n'ont de coopérative que le non. Les statuts agricoles actuels ont tendance à favoriser la segmentation des filières alimentaires et à empêcher les exploitations agricoles d'avoir les moyens de maîtriser leur politique de développement. Ce qui détermine une activité agricole, n'est pas le statut mais le % des ventes issues des productions agricoles. Opter pour un statut plus ouvert et polyvalent permet d'associer toutes les parties prenantes concernées par l'avenir des semences et de notre alimentation.

Comme le vivant, l’histoire de Jardin’enVie est tout sauf linéaire et prend racine au début des années 2000 lorsque des personnes de différents horizons se rendent compte qu'il y a des connexions aux problèmes qu'elles rencontrent dans leurs quotidiens : dégradation des services publics, légumes sans goût, offre alimentaire uniformisée, exposition aux pesticides et autres pollutions, appropriation du vivant qui entraîne une perte de biodiversité, fréquence de plus en plus importante d'évènements climatiques aux limites, "numérisation" des métiers en successions de tâches, paupérisation et précarité des emplois, diminution des libertés. C'est l'époque des forums alter-mondialistes. La réponse était "il n'y a pas d'alternative". Dans nos vies quotidiennes, nous sentions bien que cela ne correspondait pas à nos observations. Le débat ne pouvait pas se réduire à une opposition binaire entre pro et anti. 20 ans après ces problèmatiques sont devenues des urgences, des défis planétaires. Pendant ce temps, patiemment, par essais/erreurs, nous avons construit des alternatives crédibles, viables, que nous faisons vivre au quotidien.

Expérimenter différents types de semences et de modes de culture a confirmé l'absence total d'intrérêt des OGM, dont les parcelles d'essais se multipliaient, pour résoudre les problèmes alimentaires. La forme de coopérative permet de faciliter tous les échanges de savoirs nécessaires aux expérimentations, à l'innovation. La gouvernance démocratique, si elle n'a rien d'une évidence, favorise l'implication des habitants de l'agglomération de valence, confrontés à des problèmes similaires et décidés à reprendre en main leur avenir sans attendre que les personnes aux responsabilités se décident à agir.

2001 : « Libérons les semences paysannes pour se débarrasser des OGM » "Pas de semences paysannes sans équité, pas d'équité sans semences payannes" sont des exemples des actions menées avec le groupe local d’Attac Drôme-Ardèche pour proposer d'expérimenter d'autres solutions avant de recourrir aux OGM. Même en cas de victoire, combattre contre une technologie sera vain si on ne s’attaque pas à sa logique économique (OGM, CMS, hybride F1 = primauté du droit de propriété). D'autres technologies apparaîtront avec les mêmes finalités.

2007 : création de l’association « Pour Jardin’enVie » devenue depuis la Maison de la semence paysanne sud Rhône-Alpes.

2010 : ouverture au public et premières ventes de semences et de plants issus de variétés paysannes

2016 : création de la SCOP-ARL Jardin’enVie. Le succès est au rendez-vous avec une demande qui dépasse largement notre capacité de production.

2019/2021 : Tentative de changer d'échelle pour déployer largement les savoir-faire et solutions qui ont fait leurs preuves. Une levée de fonds ambitieuse est lancée, la transformation des statuts de SCOP-ARL en SA-SCIC démarrée. Pour une jeune entreprise en forte croissance cela signifie remise en question et désorganisation avant de trouver un nouvel équilibre. La conjugaison des effets de la grêle et du Covid a tout amplifié. Deux années de suite plus de la moitié de la production est perdue. Dans le même temps progrès et perspectives se sont consolidés. Notre motivation reste intacte. Nous sommes au milieu du gué.

De part son implantation géographique au porte de la ville, Jardin'enVie se veut trait d'union entre ville et campagne.

Gérée à plusieurs sous forme de coopérative avec les apports financiers de plus d’une centaine d’associés (fin 2020), ce sont autant des citadins que des ruraux, tous métiers et origines confondues, qui décident les grandes orientations. L’arrivée régulière de nouveaux associés permet de développer nos activités en toute indépendance. La recherche de l’intérêt général passe aussi par la juste rémunération du travail. Nos prix sont construits en fonction des coûts réels, en toute transparence.

Acteur du développement économique local

Depuis 2007, Jardin’enVie œuvre à la sauvegarde des terres agricoles en milieu péri-urbain dans l’agglomération de Valence-Romans. En 2020, elle a créé avec des clients la coopérative SCIC-HumusCité pour doter les habitants du territoire d’un nouveau levier d’action : une ferme de 10 ha a déjà été acquise pour produire plus de semences, plants et légumes. A partir des bâtiments agricoles, notre projet est de créer des ateliers partagés pour transformer, conditionner, livrer... et ainsi développer l’usage des variétés paysannes des campagnes au centre des villes. Outre la création d’emplois locaux pérennes, le but est de rapprocher les lieux de décision de ceux qui travaillent et/ou consomment.

La naissance du projet

Une des premières fermes française en SCOP / SCIC.

Objet social

Exercer le métier d'Artisan Semencier.

Objectifs

Les semences et la production alimentaire ne doit pas être qu'une affaire d'experts.

Équipe

Une équipe inter-générationnelle pour produire en respectant le vivant.

Partenaires

Un métier au coeur des filières alimentaires.

Médias

On parle de nous

L’équipe dirigeante

Valérie PEYRET - Sociétaire co-exploitant - Cogérante - Commercialisation & Production semences

Employée 5 ans à la direction marketing export de Merlin Gerin (Schc’estneider), elle obtient BTS commerce international puis à Sup de Co Grenoble un DESCAF. Elle crée l’entreprise APPEL d’assistance personnalisée pour entreprises et libéraux dans les domaines administratifs et commerciaux. Elle gère pendant une dizaine d’années le Théâtre « Les Aires » de Die. Passionnée depuis longtemps par les semences paysannes, elle s’engage dans la collecte et la consolidation d’un vaste catalogue de variétés paysannes. Titulaire d’un BPREA depuis 2007, elle est aujourd’hui co-exploitante de Jardin’enVie, responsable de la production des semences, jusqu’au sachet; mais aussi des stocks et de la commercialisation.

Eric Marchand - Sociétaire co-exploitant Co-gérant - Production légumes, semences, pépinière

Après des études d’électronique et d’informatique industrielle (GEII en 1994), il participe au développement de la coopérative Neuronnexion. Toujours active, elle fut l’un des premiers prestataires internet autour de logiciels libres. Il participe à la collecte d’épargne organisée par Génération Banlieue et Garrigue, pour faire émerger les premiers magasins bio à Paris. Puis il réalise des formations au métier d’entrepreneur, via le réseau Minga, dont il a été l’un des administrateurs. A partir de 2000, il expérimente différentes pratiques qui commencent à être regroupées sous les vocables « Artisan Semencier » et « Co-évolution du Vivant ». Titulaire d’un BPREA depuis 2007, il est aujourd’hui co-exploitant de Jardin’enVie. Il supervise la production de semences, plants et légumes. Il réalise la stratégie de développement et la mutation numérique depuis la semence jusqu’au consommateur.

Philippe Gadiollet - Sociétaire co-exploitant - Pépinière commercialisation et Partenariats financements publics, Formation

Diplômé en bio-analyse, en environnement, droit et agriculture, il rejoint Jardin’enVie en 2016 après plusieurs missions au sein de structures associatives et publiques en Franche-Comté, PACA et Rhône-Alpes. Cofondateur de l’association Rivière Rhône-Alpes Auvergne, il est attaché à la dimension métier des filières économiques. Il est chargé de nouer des partenariats, gère les dossiers de financement public et les programmes de formation. Il participe aux cultures champ et pépinières.

Denis Mazet - Sociétaire salarié - Gestion administrative et Comptable

Diplômé d’un Master en Management (IAE de Grenoble), il débute sa carrière à Agricourt qui fait le lien entre agriculteurs et consommateurs. Il y découvre l’importance de relations équilibrées sur la filière. Aussi, il rejoint en 2016 Jardin’enVie comme associé. Il apporte ses compétences de gestion financière et administrative pour gérer la croissance de l’activité. Il structure les outils de comptabilité et de suivi financier, établi les projections financières. En parallèle il participe aux cultures en plein champ pour en devenir l’un des responsables. Pour officialiser son statut de co-exploitant, il passe son BPREA par validation des acquis.

Christophe Varloud - Sociétaire co-exploitant - Production fruits et entretien des cultures

Très polyvalent, il intervient sur tout type de culture. Il est responsable de la production de fruits, du rucher et participe à la création et l'entretien de haies vives fruitières pour revitalisation et remettre en état des parcelles sauvées de la chimie ou de l'urbanisation.

L’équipe des permanents : Thomas Jankovitch, Rémy Volle, Lucie Cugerone, Charlotte Gillot, Renate Godefroid, Fanny Peyrin, Louise Fromageot

L’équipe se complète de 6 salariés en CDI et de Lucie Cugerone en stage d’installation en 2020. Ils participent à la production de plants, légumes et semences ; ainsi qu’à l’extraction, l’ensachage et la commercialisation. Si Lucie a entamé les démarches pour devenir co-exploitante, ils ont tous la capacité de devenir associés et co-exploitants. A 32 ans de moyenne d’âge, ils s’engagent à long terme.

Thomas gère la pépinière et des cultures de plein champ ;

Rémy participe à la production de plants et devient responsable de la gestion des stocks de semences.

Ils ont intégré l’équipe à l’été 2018, ont acquis la capacité à accueillir et encadrer nouveaux arrivants et saisonniers.

Charlotte développe l’épicerie, participe à la gestion des ventes et aux productions dont la pépinière, l’extraction, les tests de germination des semences. Elle pourrait à l’avenir devenir co-responsable de la boutique à la ferme.

Lucie, ingénieure agronome, contribue à concevoir et réaliser la revitalisation des sols. Elle participe aux cultures et pourrait devenir responsable de la production d’arbres et de fruits, ou de l’introduction d’animaux pour renforcer les équilibres nécessaires à la production d’humus et à la fertilité des sols.

Renate, photographe de formation, elle contribue au développement de la commercialisation et participe aux préparation de commande légumes, aux foires et événements. Vous la rencontrerez aussi à la boutique, elle fait le lien avec les producteur de produits transformés issus de variétés paysannes.

Fanny, après un parcours de reporter vidéaste, aujourd'hui elle contribue au projet global de Jardin'enVie avec une entrée plus particuliére sur les actions de communication et de collectes de fonds.

Louise, ingénieure agronome, participe à la production de légumes et semences.

L’équipe des saisonniers en 2020 : Alice, Antoine, Benjamin, Carlos, Caroline, Coline, Diane, Emily, Emma, Felix, Jonathan, Lionel, Louise, Mallory, Marie, Mélanie, Noélie, Paul, Rémi, Sébastien, Todd, Yoann

Les stagiaires en 2020 : Alexandre, Arthur, Auriane, Kevin, Marine, Pauline, Pierre, Pierre-Henri, Matthieu

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Jardin'enVie est membres des réseaux suivant :

potager curieux

Réseau Semences Paysannes

3, Avenue de la Gare – 47190 AIGUILLON

Tel 05.53.84.44.05 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.semencespaysannes.org

croqueurs carottes

Croqueurs de Carottes

Garliet – 47360 Montpezat d'Agenais

courriel pour la France : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

courriel pour la Belgique : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Les membres des Croqueurs de Carottes :

potager curieux

Le potager d'un curieux

La Molière – 84400 Saignon

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.https://lepotagerduncurieux.wordpress.com/

Logo germinance

Germinance

4, impasse du Gault -49150 BAUGÉ

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.www.germinance.com

Tel. : 02.41.82.73.23 - Fax : 02.41.82.86.48

Logo biaugerme

LE BIAU GERME

Lieu-dit Garliet - 47360 Montpezat d'Agenais – France

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.biaugerme.com

Tél : 05 53 95 95 04 - Fax : 05 53 95 96 08

Logo biaugerme

Semailles

rue du Sabotier, 16 B - 5340 Faulx les Tombes

Tel.: +32(0)81/57.02.97 - Fax : +32 (0)81/23.03.87

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  • Les refardes
  • L'aubépin

Artisans semenciers européens

Logo graines del pais

Graines Del Païs

Le Village - 11240 Bellegarde du Razès

Tel : 04 68 69 81 79

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.grainesdelpais.com

Les associations locales

Terre Avenir Ville

L’art des choix

Les producteurs

Philippe Guichard

Le domaine de Charassis

La ferme des Routes http://la-ferme-des-routes.fr/

La ferme des prêles https://www.facebook.com/La-ferme-des-Pr%C3%AAles-1309034172460773/

logo amap

Partenaire épiceries et restaurants

potager curieux
potager curieux
region aura
region aura
region aura

Nos fournisseurs partenaires

minga

Minga, agir ensemble pour une économie équitable

9-13 rue de la Nouvelle France, 93300 Aubervilliers

Tel. : 01 48 09 92 53- Fax : 09 52 13 57 29

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. www.minga.net

comcomvra comcomvraJardin'enVie est lauréat du programme TIGA en partenariat avec Valence Romans Agglomération. comcomvra comcomvra comcomvra

Les soutiens historiques

Il est impossible de citer l'ensemble des personnes qui contribuent depuis 2009 à faire vivre notre initiative, sans oublier quelqu'un. Sans toute cette mobilisation de bénévoles, d'adhérents, de proches, de clients, de divers partenaires... rien n'aurait été possible. Citons tout particulièrement :

  • Les premiers soutiens : Gisèle Marchand, Nad et Maurice Peyret, Claudette et Bernard Jolly, Sabine et Stéphane Bataillon,
  • Ceux qui nous ont confié des terres à cultiver en zone péri-urbaine : Jean-Yves Barbier, Hassan et Catherine Sarrasin, la ville de Bourg-Lès-Valence et Terre Avenir Ville
  • Les premiers producteurs partenaires : Philippe Guichard, Christophe Varloud, Emmanuel Vallet
  • Les administrateurs actuels de l'association : Joël Vermet, Jean-Luc Brault, Eric Marchand
  • La Cigales Les Jonquettes, qui réunit des épargnants ayant décidé d'utiliser une partie de leurs économies pour contribuer à relocaliser l'économie
  • Les nombreux bénévoles et en particulier Christine Malfray, Jacqueline Corbalan, Marylise Vincent, Michel et Martine Chapet, Benoît Kocurek, Lise Morel, Réjane Morgantini, Patrice Brixner, Suzy Sauvageon, Agnès ...
  • Les anciens administrateurs : Jacqueline Corbalan, Gilles Mazet, Sébastien Berthier, Martine Fortin

Le métier d'Artisan Semencier implique notamment de :

  • Produire, faire produire et commercialiser des graines/semences/plants de variétés/plantes issues de populations ou lignées fixées, dites variétés paysannes ;
  • Contribuer à sélectionner et maintenir des variétés/plantes cultivées, à favoriser la co-évolution entre les humains et les végétaux, avec comme priorité la faculté d'adaptation des variétés/plantes aux différents terroirs et modes de cultures économes en intrants ;
  • De cultiver les variétés/plantes proposées jusqu'à en transformer/commercialiser les fruits, légumes, produits, et matières premières qui en seront issues pour en faire découvrir l'intérêt, mieux préconiser l'usage, améliorer les critères de sélection/évolution ;
  • Rechercher et mettre en œuvre des techniques ou moyens qui s'opposent à l'appropriation du vivant ou à la concentration de l'outil de travail, au profit d'intérêts particuliers ;
  • Contribuer à relocaliser les activités économiques des filières concernées par les productions et savoir-faire de la coopérative, en conciliant notamment productivité, efficience, équité et démocratie économique, de la production initiale jusqu'à la vente et l'utilisation finale ;
  • Privilégier les techniques ou savoirs-faire qui permettent à chaque acteur économique de (re)conquérir libertés et autonomie, à l'échelle individuelle et collective ;
  • Rechercher, utiliser, diffuser toute technique ou méthode permettant, à partir des contraintes de la vie quotidienne, de proposer « un retour vers le progrès » ;
  • Articuler production, formation, transformation, commerce, consommation, innovation et recherche scientifique. ;

et toutes activités permettant d'y contribuer : La production, la vente ou le négoce de semences, plants, végétaux, animaux, ou tout produit issus de variétés/races paysannes ou tout produit permettant de mieux les cultiver/élever/transformer pourront faire partie des activités de l'entreprise, au même titre que la proposition de formations et de prestations de services. La coopérative pourra exercer toutes activités annexes, connexes ou complémentaires, ainsi que toutes opérations civiles, commerciales, industrielles, mobilières, immobilières, de crédit, si elles sont utiles directement ou indirectement à la réalisation de l’objet social ci-dessus.

Les semences, la production alimentaire ne doit pas être qu'une affaire d'experts. Au delà des activités propres à notre métier (production, tri, stockage, conditionnement et commercialisation des semences paysannes), nous travaillons à :

  • Elargir leur usage au quotidien pour favoriser la co-évolution plante-humain-lieu de culture,
  • Organiser un réseau de producteurs de semences et générer pour tous les intervenants un revenu stable et équitable,
  • Produire et commercialiser des plants, des légumes, des conserves, huiles et farines à haute valeur gustative à destination des jardiniers comme des professionnels des filières alimentaires pour sortir des variétés de l'oubli et abaisser le coût des essais et recherches en situation réelle de culture,
  • Entretenir un partenariat étroit avec l'ensemble des utilisateurs de semences paysannes ou de produits qui en sont issus pour évaluer la pertinence des critères de sélection/évolution
  • Diffuser des produits exclusivement issus de semences paysannes venant d'autres producteurs : un rayon épicerie dans notre boutique à la ferme a ouvert en septembre 2020. L'offre grandira peu à peu pour permettre à une famille de trouver tout ce dont elle a besoin pour se nourrir, y compris viandes et produits laitiers. Notre connaissance des différents métiers alimentaires et la transparence de notre organisation économique permet à chacun.e. de faire ses courses en toute transquilité d'esprit. Pour alleur plus loin et rendre plus accessible une alimentation de qualité, la boutique à la ferme peut fonctionner en coopérative de consommateur. Vous êtes intéressé.e.s ? Son fonctionne se décide en ce moment et évoluera en fonction des besoins de celles et ceux qui la feront vivre. Contactez-nous !
  • Promouvoir et faire reconnaître le métier d'Artisan Semencier
  • Mettre à disposition de la Maison de la Semence Sud Rhône-Alpes compétences et un outil de travail performant pour l'aider à atteindre ses objectifs
  • Par notre manière d'entreprendre, de construire et faire fonctionner la SCOP, de promouvoir les variétés paysannnes, contribuer à relocaliser l'économie.
  • Participer à la création d'un atelier de transformation et d'une plateforme logisitique adaptées aux caractéristiques des variétés paysannes pour aider à la mutation des filières alimentaires sur l'agglomération de Valence.

Mobiliser l'épargne populaire pour atteindre ces ojectifs : le choix de l'éfficacité et de la démocratie économique

Nous pensons que l'éveil des consciences individuelles et "la stratégie des petits pas ne suffiront pas". Aussi nous avons décidé de changer d'échelle, de grandir sans grossir, pour faire face à l'augmentation de la demande (de +20 à +50% selon les produits, limitée par notre capacité de production) et proposer un modèle économique capable de réduire les inégalités, les injustices, de stopper l'érosion des sols, des biodiversités, réduire les bouleversements climatiques... Capable d'apporter des solutions de grande envergure pour nourrir tout le monde. Déjà les multinationales se positionnent avec gourmandise sur ce nouveau marché, mais sans changer leur modèle économique : elles sont parmi les principaux donneurs d'ordres responsables de la casse sociale, de la précarisation des emplois, de la numérisation de métiers, de la destruction de notre environnement vital. Tout ça pour une offre alimentaire uniformisée, sans goût, incapable de bien nourrir, dont les produits les plus bas de gamme restent inaccessibles aux plus démunis. Changer d'échelle, cela signifie :

  • passer de 5 à 21 emplois directs en équivalent temps plein dans 2 ans, puis 35 emplois dans 5 ans; davantage si nous parvenons à mettre en place un atelier partagé de transformation
  • Avec l'appui de la foncière SCIC-HumusCité :
    • préserver les terres arables en zone péri-urbaine sur l'agglomération de Valence-Romans. De nombreux agriculteurs vont partir à la retraite dans les prochaines années, donc beaucoup de terres sont menacées. Il s'agit de trouver un mode de gestion du foncier qui facilite les transmissions de génération en génération sans devoir casser et reconstruire l'outil de travail ou perdre des savoir-faire. Nous espérons ainsi favoriser l'installation de paysan.ne.s capables d'utiliser les variétés paysannes soit en tant que co-exploitant au sein de Jardin'enVie, soit de manière indépendante.
    • De manière similaire, nous espérons intervenir en milieu urbain pour favoriser l'essor de nouvelles épiceries de quartiers au centre des villes.
    • Co-concevoir et construire des ateliers partagés entre différents entrepreneurs et métiers des filières alimentaire pour revaloriser les métiers et rapprocher les lieux de décisions du terrain.

Les 108 associé(e)s et 9 salarié(e)s actuels ne pourront pas y arriver seuls. Ce n'est pas non plus souhaitable : pour gérer de manière démocratique et garder notre indépendance de décision malgré l'arrivée d'investisseurs professionnels nous avons besoin de vous. C'est votre participation qui permettra de partager le pouvoir, d'être une entrerprise de citoyens au service de citoyens décidés à se réapproprier leur avenir alimentaire. Par cet approche nous bouleversement les coutumes et c'est bien cela qui nous est reproché par les pouvoirs en place. Par ailleurs tenir le cap des ambitions de l'objet social, suppose d'assumer plusieurs exercices déficitaires. Or la plupart des associés de Jardin'enVie sont des personnes aux revenus modestes, le plus souvent sans patrimoine. S'ouvrir à d'autres énergies et talents apporte de nombreux avanages, dont celui de limiter au maximum le recours au système bancaire et financier classique, aux dettes à court terme. Nous espérons que l'effet levier que cela produira nous permettra d'investir :

  • 3 500 000 € d'ici à 2024, dont 1.6 m€ en 2021 et 300 000 € le plus rapidement possible pour augmenter qualité et capacité de production dès 2021.
  • 4 000 000 € pour permettre à la SCIC HUMUCITÉS de rénover la ferme de Conflans, y créer des ateliers partagés de transformation, tri, conditionnement, livraison... de manière à favoriser le relation commerciales et métiers entre paysans, épiciers, restaurateurs... désireux de relocaliser les filières alimentaires, de préférences en utilisant les variétés paysannes. Mais aussi pour doter le territoire d'un outil de plus pour gérer le foncier en s'inspirant des communs, aussi bien en zone agricole et zone urbaine : l'accès au foncier détermine la développement de l'économie du champ à l'asiette.
  • 1.3 à 2 M€ pour re-vitaliser environ 25 hectares de terres soustraire à la spéculation foncière comme à l'agriculture artificielle. Mais aussi C'est d'autant plus vrai que nous récupérons des sols en zone péri-urbaine dont la fertilité à été détruite par des décennies d'agriculture chimique. La restaurer sur 15 hectares coûtera autour de 1 million d'euros en 4 à 5 ans.

Si nous parvenons à réunir le tiers des investissements nécessaires par l'intermédiaire de clients particuliers ou professionnels, nous espérons pouvoir réunir le reste par effet levier dans de bonnes conditions. C'est à dire atteindre la rentabilité financière, conquérir notre liberté d'action et financer le développement sans perdre ni notre indépendance, ni le contrôle démocratique de l'outil de travail. Le tout dans un contexte économique et politique hostile à nos choix. Ce ne sera pas le moindre des défis à relever. Si vous souhaitez y contribuer, plusieurs possibilités :

Atteindre la rentabilité financière, conquérir notre liberté d'action et financer le développement sans perdre ni notre indépendance, ni le contrôle démocratique de l'outil de travail. Le contexte économique est hostile à de telles aspirations, mais la confiance que de plus en plus de clients nous portent en fait un obstacle surmontable.

Des questions ? contactez-nous ! vous pouvez aussi lire les autres articles de menus participer et . Pour avoir accès à toute l'information financière et comptable, nous vous demandons de créer un compte.

L'objet social déclaré de la SCOP est ici.

Les statuts complets de la SCOP, c'est par là.