Jardin’enVie prépare avec enthousiasme les transitions alimentaires, sociales et économiques devenues urgentes… En effet, nul besoin de se serrer la ceinture pour y arriver. Certes il faut changer ses habitudes. Mais si cela apporte un mieux vivre, revivifie la démocratie et augmente nos libertés... Pourquoi ne pas s'y engager avec envie et plaisir ? Rien de magique. Pas besoin de miracle. Même s'il reste beaucoup à apprendre, nous disposons déjà de toutes les technologies, de tous les savoir-faire nécessaires pour avancer :

  • Réactualiser les savoir-faire des anciens avec les connaissance d'aujourd'hui. Les faire circuler, les échanger. Refuser toute exclusivité et propriété intellectuelle pour inclure et multiplier les innovations.

  • Favoriser l’implication pour responsabiliser chacun, Reconstruire le lien entre les humains, leur territoire et le vivant.

  • Privilégier l'autonomie, la résilience, la qualité, l'équité sur la quantité.

  • Utiliser à grande échelle, les semences paysannes offrent aux professionnels plus de liberté d’entreprendre, la possibilité de gagner sa vie en cohésion avec ses convictions de citoyen.ne.s, en préservant le futur des générations suivantes. Une économie plus démocratique, prospère et responsable devient possible.

  • Nous apportons des réponses où produire ne rime pas avec inégalités et destruction des ressources de la planète.

Produire en zone péri-urbaine pour restaurer et entretenir le lien entre citadins et monde du Vivant.

La spécificité de Jardin’enVie est de répondre à l’évolution de la demande des citadins grâce à notre capacité à créer des relations de confiance avec chaque acteur exerçant un métier utile au produit ou au service final. Nous avons décidé de commercialiser en direct ou via des restaurants ou épiceries de quartier. Nous travaillons avec les entrerpreneurs qui désirent s’appuyer sur les caractéristiques des récoltes issues de variétés paysannes pour réinventer leurs métiers au contact des citadins. Par exemple, des épiceries de quartiers émergent en ce moment à l'initiative de groupes d’habitants décidés à reprendre en main leur avenir alimentaire.

Nous organisons des dégustations de fruits et légumes oubliés pour que les personnes osent modifier leurs habitudes alimentaires. La plupart des moins de 40 ans n’ont mangé que des aliments issus d’Hybrides F1. Or le goût s’apprend et résulte d’une construction sociale. La co-évolution plante/humain/lieu exige une relation de confiance entre consommateurs et producteurs.

Imbriquer les cultures pour améliorer la qualité et la capacité d’adaptation des semences tout en maîtrisant les coûts.

  • Les plantes déclassées pour la semence donnent des plants et légumes de grande qualité. Nous pouvons être exigeant et observer de grandes populations d'individus sans augmenter les coûts.

  • Produire d’excellents fruits et légumes à partir des barrières polliniques qui évite les croisements non désirés entre variétés.

  • Cultiver engrais verts, céréales, toutes les espèces de légumes, légumineuses, arbres, fruits rouges, etc... réparti les risques, favorise les symbioses et permet de produire davantage de petits lots de semence en occupant tous les espaces qu'ils laisseraient libres.

Notre contact direct avec le consommateur nous permet de commercialiser en légume les récoltes déclassées pour la semence tout en bénéficiant d’un retour direct sur la qualité de nos productions, sur leurs capacités à répondre à l'évolution des besoins.